Sylvia Hanschneckenbühl Does Not Sing Christmas
2009
Une perle d’élégance altière où chaque note compte, un disque entièrement maîtrisé par son auteure, songwriteuse, chanteuse, guitariste, coproductrice et dessinatrice de la pochette. (…) Elle sait ce qu’elle veut et comment l’obtenir. Elle avait des chansons en stock. Et l’urgent besoin de les chanter. Des chansons superficiellement lumineuses et innocentes. Mais terriblement cruelles dès qu’on prend la peine de gratter un peu la surface. Ou cinglantes. (…) Sylvia ne chante pas Noël, non, mais l’amour. Celui qui ne rime jamais avec toujours. Versant déceptions et trahisons. “Love Song” est bien sûr une chanson de meurtre. Et son “Orange Juice” plus acide que sucré.
Thierry Chatain
L’album est un délice de douceur. On y croise le meilleur de la pop sixties tout en harmonies vocales (Byrds, Zombies, Kinks, Beatles), le Velvet Underground avec Sylvia en “Femme fatale”, et enfin les Breeders louchant du coté de “Off You”. L’ensemble sonne diaboliquement moderne. Des guitares cristallines nappées d’arpèges délicats et la voix de Sylvia qui survole l’ensemble, se mêle et joue avec ses propres chœurs. Et puis la couleur de l’album, le son des guitares, de la batterie et de toutes ces petites choses qui accrochent l’oreille… le glockenspiel, les claquements de mains, la guitare fuzz etc.
Alter1fo